mercredi 16 mars 2016

17 mars 2009 - Chronique d'un coup d'Etat bien comploté (7)



17 mars 2009 : Les ennemis de la Nation, les vendus et pantins à la solde des intérêts étrangers, conduits par Andry Rajoelina, ont confisqué au peuple Malagasy sa victoire, celle de la réélection du Président Marc RAVALOMANANA 2 ans auparavant. 
Cette date marque non seulement l'assassinat de la Démocratie, mais aussi le début des malheurs actuels pour les Malagasy. 
Il est donc de notre devoir, à l'approche de ce triste anniversaire, de rappeler le déroulé savamment organisé des manoeuvres de déstabilisation jusqu'au putsch. 
Tout Malagasy épris de justice et pourvu de sentiment patriotique a un devoir de résistance et de mémoire au regard de ce triste évènement vis à vis des générations futures. Pour rappel, nombre de ces criminels fomenteurs du coup d'Etat font partie directement ou non du pouvoir actuel.
 
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15 mars 2009


-          L’armée apporta officiellement son soutien à Rajoelina.
-          Marc Ravalomanana voulut consulter le peuple qui l’avait DEMOCRATIQUEMENT ELU sur son maintien ou pas en fonction. Il annonça  alors un REFERENDUM.
-      Contre-attaque immédiate de Rajoelina qui avait mis en état d’arrestation le Président Ravalomanana : «Je demande aux forces de l'ordre d'exécuter sans retard les mesures de la "ministre" » (Ndlr ministre de la Justice de la HAT)
-          En début de soirée : des militaires ont envahi le Palais présidentiel d’Ambohitsorohitra.
 
-          Dans la nuit : 4 tirs de roquettes en direction du Palais d’Iavoloha où se trouvait le Président, dans le but d’intimider le peuple et les services de sécurité présidentielle. Le Commandant Charles était à la manœuvre. 

 



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Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".